Peau fine

Quand finement le beau s’égrène

Au délicat d’amour d’avant

Le doux de ce lien émouvant

Vient caresser le bleu d’haleine.

De notre histoire au cœur brûlant,

Quand finement le beau s’égrène

S’émeut « l’acorps » qui se déchaîne

Au fou létal de cet élan.

Jamais ne meurent sentiments,

Ils restent ce maillon sans chaîne

Quand finement le beau s’égrène,

Pour porter l’âme des amants.

Renaît l’instant, revit ma peine

Aux traces des baisers perdus,

De tant de souvenirs perclus,

Quand finement le beau s’égrène…

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Mon Zoo…

Mon zoo…

Dans l’antre de l’oubli le silence déclenche,
Cet excès d’insomnie au réveil éclairant.
Pleut-il dans mon hasard ? Renaît le rêve errant :
Vivre dernière feuille accrochée à ta branche.

Du repli de ton sein, la cime de tes hanches,
Le désir prend au corps en délire aberrant
Jusqu’à plus faim d’hiver… Ma sur-vie espérant :
Aucune épine amère au retour des nuits blanches.

Toi ! La muse oubliée aux lieux d’âmes futiles,
Je cueille ton chemin dans ces déserts serviles ;
Une route de soi clairsemée à dessein.

A chercher sous ta peau mon délice des jours,
Ou, lover mes instants dans ton ultime, étreint,
J’ai trouvé le destin des « contes » à rebours.

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Sans plus de lendemain

Ma magique amante a la langue habile
Le goût du désir à fleurir l’en corps
Déborder le jour et rougir l’accord,
Sur un rythme doux ; tempo volubile.

Aux jeux de l’instant le plaisir jubile
Puis le gris s’égare en ce tendre amor.
Chevauche sans fin ! L’âme justaucorps,
D’un galant galop… D’un rêve nubile.

Mon chemin d’encor a l’aube auréole,
Son horizon bleu suit son pied divin
Mais le temps s’enfuit sur un vœu d’Éole…

Les mots pleurent, las, la plume dévie
D’une encre d’oubli le cœur écrit, vain :
L’éclipse d’amour d’aube inassouvie.

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Toujours

« Je n’ai pas lâché la main de ma mère »
Je la sens toujours vivre sous mes doigts
De plein horizon en rue éphémère
D’impasse oubliée en chemin des choix.

Pour sentir son cœur traverser le temps,
Je n’ai pas lâché la main de ma mère
J’ai laissé sa paume être mes printemps
Sa ligne de vie abriter chimère.

De l’enfant jovial* au souffle primaire
À l’homme épuisé cachant son émoi
Je n’ai pas lâché la main de ma mère
Et c’est dans ses yeux que je suis chez-moi.

Au seuil du départ mon cœur en sextant
S’effeuille son âme en amour primaire
Lors sur son lit blanc la mort insistant
Je n’ai pas lâché la main de ma mère

« Un truc que j’ai jamais su faire
C’est lâcher la main de ma mère
Pour tenir celle du temps qui passe »
M.Jonasz

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Inconsolable 

Dieu ! Si Tu entends, « prête-moi Ta plume…
Pour écrire un mot… » 
Un mot à maman.
Juste un seul instant, sur son cœur de brume,
Au fil de mes maux, vivre un pur moment.
~
Dieu ! J’aimerais tant, quand mon âme saigne,
Dans les bras trop pleins de son chaud vivant
Sentir l’éclatant que son aura baigne :
Le doux d’un câlin qui me manque tant.

À l’inconsolable arythmie des jours,
De mon sang lambeaux aux tam-tams de peines
Naît l’inoubliable amer d’un parcours
Seul sur le tombeau de mes yeux fontaines.

Dieu si Tu m’entends, Dis rien à maman !
Je souffre toujours et pleure sa trace,
De l’avant des jours j’enivre l’espace,
« Sur la joue du temps », d’infini tourment

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Save Our Saouls

Je vogue en vague à l’âme au fil de feus mémos
Sur la mer éclairée en reflets de ses moires
Mes rêves encor nus vidés de leurs mémoires ;
Bas bords d’une autre vie, ont décimé mes mots.

Je stance à tire d’elle en ombres de discours
Sans conter à l’instant le flux de mon parcours ;
La destiné de fuite à « néante » distance.

Qu’il est doux de lutter contre une aube au long-cours…
Les pores encor chauds, les corps soûls sans recours,
Divaguent, en divins gourmands, de leur pitance.

Ils couvrent l’avenir de rutilants rameaux
Dénudent les non-dits saugrenus des grimoires.
Leurs habits échappés du tréfonds des armoires
Sève au sol signe à l’or, l’espoir d’élans jumeaux.

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Ne pas te manquer…

Juste un rayon de plume ; un virage dans l’air
Sur un printemps nouveau d’inspiration lente.
Si pousse à l’écho pâle une heure transparente,
Il n’existe aucun son d’une horloge en hiver.

Juste un rêve en couleur dans l’arc-en-ciel de nuit

D’Aile, frôlant son parme à chatouiller l’encore
Pour l’autre vie en vers où le temps s’édulcore
Puis d’un élan discret lui offre un bel appui.

Juste un joli sourire, au mièvre de l’espoir

Pour tuer la routine aux pas d’insouciance
Sur rets de l’amour pur ; chevet de jouissance
Où l’immaculé jour remplacera mon noir.

Juste un relent de peine au goût de fer ancien

Qui dédicace en bouche un souvenir d’errance
Sec, au brûlant levant quand l’aurore en sa stance
Déclame au rêve à cru le plaisir d’être sien.

Dans la seconde ancrée aux syllabes du vent

Pour chanter mon chagrin aux cimes des grands chênes
Comme un gland j’évolue aux jougs d’amours prochaines
Pour l’Ève aux mets charnels… Juste rester vivant.

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Tu es absente… Partout !

Dans la cuisine, où le café
N’a plus jamais trouvé sa place,
Il reste toujours une trace
Que ton souffle vient parafer.

Sur le fauteuil pleut ton sourire,

En larmes de bleus déposés ;
Tristes regards apprivoisés
Des instants qu’on ne put proscrire.

Puis le vent de ton pas… Muet

Dans le couloir, titube encore
Tel clapotis qu’une eau picore
Danse en mon cœur le menuet.

À mes bras le douillet d’étreinte

D’un câlin vite délacé
Par ton retour d’absent glacé,
Tu ne me laisses que l’empreinte.

Et si… « Je bois pour oublier »
Tu sais que c’est pour autre chose,
Qu’il n’existe aucune overdose,
Qui peut ma peine remplier.

Cette magie enclôt mon âme :

D’être toujours à ton côté,
Si ton froid me fit sangloter,
Maman, ton manque étreint ma flamme.

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    Ne craignez rien ! Ça va aller !

    Je vois des fleurs, un gros bouquet,
    L’amour qui s’écoule en pluie fine,
    Aussi mon cœur qui tambourine,
    J’arrive à peine sur le quai.

    Ça va aller !

    Quand parfois mon souffle décline,
    Je vois des fleurs, un gros bouquet
    Planant du plafond au parquet,
    Alors mon âme s’illumine !

    Ça va aller !

    Enfin, la paix de la morphine…
    Le terme du grand tourniquet.
    Je vois des fleurs, un gros bouquet
    Si fort que la douleur s’incline.

    Ça va aller !

    J’ai cru ! Mais le cancer vainquait.
    Pardon, ma tribu enfantine.
    Mes soupirs n’ont plus de racine.
    Je vois des fleurs… Un beau bouquet…

    Ne craignez rien…

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